Le mot paléontologie peut être découpé en trois termes grecs :
Il s'agit donc, littéralement, de la « science étudiant la vie ancienne » et, plus précisément, de la discipline qui étudie les organismes disparus ayant laissé dans les terrains sédimentaires des restes de leur corps ou des traces de leurs activités. Ces restes ou traces sont appelés fossiles. Ce terme a été créé en 1822 par le zoologiste Henri Ducrotay de Blainville et diffusé en Europe par le géologue britannique Charles Lyell.
Source : Wikipédia
Il existe de nombreuses spécialités en paléontologie. Par exemple, la paléobotanique et la paléozoologie se concentrent respectivement sur les végétaux et les animaux. La paléoanthropologie étudie quant à elle les fossiles humains et donc l'évolution de l'Homme.
La paléontologie entretient des liens étroits avec la géologie et l'anatomie comparée. Les datations de fossiles sont en effet souvent réalisées à partir d'analyses stratigraphiques ou sédimentaires, et donc grâce à des informations d'ordre géologique. L'anatomie comparée permet bien souvent de déterminer l'identité des organismes découverts grâce à des comparaisons anatomiques avec des espèces connues. Elle est également utilisée pour étudier la phylogénie et les processus adaptatifs ayant régi le cours de l'évolution.
Lors de leurs analyses, les paléontologues tiennent toujours compte de plusieurs principes dont l'un d'eux, l'actualisme, stipule que les lois physiques et biologiques de l'époque étaient les mêmes qu'à ce jour.
Source : Futura-sciences
“Dinosaure” est un terme qui signifie lézard terriblement grand, bien que certains dinosaures ne dépassent pas la taille d’une poule
Les dinosaures sont des animaux apparus à l’époque du Trias, il y a environ 230 millions d’années (on cherche encore la date exacte).
Ils sont le résultat d’une longue évolution des espèces vivantes. De très anciens animaux aquatiques ont abouti au groupe des archosaures, s’étant lui-même divisé en plusieurs groupes, tels que les crocodiles, les ptérosaures (les reptiles volants – le pterodactyle n’était pas un dinosaure) et les dinosaures.
Pour distinguer ces derniers des autres espèces, les scientifiques ont établi une liste de caractéristiques physiques communes aux dinosaures, parmi lesquelles :
Source : LesDinosaures.net
Après la crise du permien/trias, la faune marine est exsangue, la majeure partie de sa population n'ayant pas survécu aux nombreux cataclysmes. Durant les millions d'années qui vont suivre, la faune rescapée va se diversifier et exploitée les niches écologiques laissées vacantes par les anciennes espèces désormais éteintes. Les reptiles marins qui émergent durant le trias tel les nothosaures ou encore les placodontes ne sont pas tous totalement aquatiques et leur morphologie bien que parfaitement adaptée à l'environnement marin permet à certains d'entre eux de pouvoir encore faire quelques pas sur terre, ne serait ce que pour aller prendre le soleil sur des rochers. Arbre phylogénétique des reptiles marinsArbre phylogénétique Sur notre arbre phylogénétique hyper simplifié, nous constatons que l’ensemble des reptiles marins, a l’instar des archosaures, les reptiles marins sont issus des diapsides et vont se divisés en trois grandes familles. Les Ichtyosauriens qui forment un groupe à eux seuls, puis les lépidosauriens et les Sauroptérygiens, ces deux derniers étant regroupés dans l’infra-classe des lépidosauromorphes. Donc durant le trias, les premiers à apparaitre sont les nothosaures, des "petits" reptiles marins d'environ trois mètre de long, les placodontes, ces reptiles à carapaces qui, bien que rappelant les tortues, n'ont aucun liens de parenté, et les Ichtyosaures…
Source : alex-bernardini.fr
Il existait plusieurs types de créatures océaniques pendant le mesozoïque :
Quant on parle de vol au mésozoïque, il s’agit de reptiles volants, parce que les oiseaux, non, c'est pas de suite… Les maîtres du ciel sont les ptérosaures, et ils vont le rester durant les 155Ma qui vont suivre.
Mais que sont les ptérosaures ? Des dinosaures ? Non certainement pas, ne tombez pas dans ce travers. Ce ne sont pas des dinosaures, juste des cousins lointains partageant un ancêtre commun. Les ptérosaures sont divisés en deux grandes familles. D’un côté nous avons les rhamphorhynchoidés et d’un autre les pterodactyloidés.
Source : alex-bernardini.fr
Ce sont les membres de la famille des rhamphorhynchoidés qui sont les premiers à apparaître. Nous sommes au Carnien, premier étage de la troisième et dernière époque du trias, le trias supérieur, voilà à peu près 230Ma. Les rhamphorhynchoidés sont en quelque sorte des ptérosaures à l'anatomie primitive. Car si par la suite au jurassique, les ptérosaures atteindront des tailles phénoménales, pour des animaux ayant la faculté de voler. Dans un premier temps, ce sont plutôt des créatures de petit gabarit, comme par exemple le Rhamphorhynchus, celui qui a donné son nom à cette famille. Celui-ci mesurait dans les deux mètres d’envergure.
Source : alex-bernardini.fr
Sur ces derniers la queue s'est raccourcie de façon significative, et la surface arrière de leur membrane de vol s'est réduite considérablement. Ces modifications morphologiques permettent aux ptérodactyles de se mouvoir au sol plus facilement. Par ailleurs, leurs tailles augmentent, aussi, afin de supporter ces ailes immenses, leurs avant-bras possèdent un os supplémentaire, nommé l’os ptéroïde. Cet os améliore la manoeuvrabilité, au même titre que l’allule des oiseaux.
Pour finir, un fin pelage les recouvre leur peau, ce qui renforce l’idée qu’ils étaient des animaux à sang chaud, ce pelage servant à conserver leur température interne. Les ptérosaures ne cesseront d’évoluer jusqu’à leur extinction, qui surviendra lors de l’extinction K-T quelques 100 Ma plus tard. Et durant tout ce temps, ils vont conquérir l’ensemble de la planète. En effet, on découvre des fossiles de ptérosaures sur pratiquement tous les continents. Et partout où ils s’installent, ils montrent de remarquables adaptations à leur environnement.
Source : alex-bernardini.fr
La taille d’un animal étant en relation avec sa capacité à respirer, il en résulte entre autre la grande taille des insectes de cette période dont les premiers amniotes (reptiles) et autres amphibiens en sont souvent les proies.
Les libellules comme le Meganeura Monyi, véritables prédateurs, chassent d'autres insectes volants, amphibiens et autres petits amniotes, elles peuvent dépasser les 60 cm d'envergure.
Sur le sol, les scorpions peuvent atteindre 75 cm de long, des euryptérides énormes comme la Megarachne chassent de petits amniotes et des scolopendres gigantesques comme l'Arthropleura mesurant plus de 2 m de long hantent les forêts..
Cependant, cette période voit l'origine des vertébrés avec l'arrivée des amniotes, dont les embryons sont contenus dans une membrane imperméable (sac amniotique), et leur œufs possèdent désormais une coquille leur permettant ainsi de s'affranchir de l'eau et de pondre sur la terre ferme, c'est ainsi qu'apparaissent les premiers amniotes.
Ce sont ces amniotes qui règneront en maîtres dès la période suivante, le Permien.
Nous avons donc une planète possédant un fort taux d'oxygène et une végétation très dense, au moindre orage, la foudre embrase les forêts .
Les incendies "carbonisent" les forêts, et le vent aidant, les feux se propagent d'autant plus, ce qui contribue encore à la sédimentation des matières organiques..
Au carbonifère supérieur, la planète se refroidie à nouveau, et si le continent Laurussia (ou Laurasie) situé plus au nord du Gondwana connait des températures relativement douce, il n'en va pas de même au sud.
En effet, c'est le sud qui principalement touché et le continent Gondwana est en parti recouvert de glace, et cela va durer quelques 80Ma, juqu'au début du Permien.
Source : Wikipédia
À cette période, la vie se trouvait principalement dans les océans. Les experts estiment que la formation rapide de glaciers a congelé la plus grande partie de l'eau de la planète, provoquant une chute du niveau de la mer. Les organismes marins comme les éponges et les algues en ont payé le prix, tout comme des coquillages et des céphalopodes primitifs et des poissons sans mâchoires appelés ostracodermes.
Source : Futura-sciences
Là encore, les organismes marins ont été les plus touchés. La fluctuation du niveau des océans, le changement du climat ou l'impact d'un astéroïde sont soupçonnés d'en être responsables. D'après une des théories, la prolifération de végétaux terrestres a conduit à une anoxie (manque d'oxygène) dans les eaux de surface. Les trilobites, arthropodes du fond des océans, en ont notamment fait les frais.
Source : Futura-sciences
Parfois qualifiée de « mère de toutes les extinctions », cette crise biologique de grande ampleur a dévasté les océans et les terres. Elle est la seule à avoir également pratiquement vu la disparition des insectes. Certains scientifiques pensent qu'elle s'est produite sur des millions d'années, d'autres seulement sur 200.000 ans.
Les trilobites qui avaient survécu aux deux premières extinctions ont finalement disparu, tout comme certains requins et poissons osseux. Sur terre, les moschops, des reptiles herbivores de plusieurs mètres de long, ont également fini par mourir.
Source : Futura-sciences
La mystérieuse extinction du Trias a éliminé nombre de grandes espèces terrestres, dont la plupart des archosauriens, les ancêtres des dinosaures et dont descendent les oiseaux et les crocodiles d'aujourd'hui. La plupart des gros amphibiens ont également disparu.
Une théorie évoque des éruptions massives de laves au moment du morcèlement de la Pangée, le dernier supercontinent, éruptions accompagnées d'énormes volumes de dioxyde de carbone ayant provoqué un réchauffement climatique galopant. D'autres scientifiques soupçonnent des astéroïdes, mais aucun cratère n'a pour l'instant été identifié.
Source : Futura-sciences
La découverte d'un immense cratère dans ce qui est aujourd'hui la péninsule mexicaine du Yucatan corrobore l'hypothèse selon laquelle l'impact d'un astéroïde est responsable de cette crise ayant vu la disparition des dinosaures non aviaires comme les T-Rex et les tricératops.
Mais la plupart des mammifères, des tortues, des crocodiles, des grenouilles et des oiseaux ont survécu, tout comme la vie marine, dont les requins, les étoiles de mer et les oursins.
Source : Futura-sciences
Le plus ancien supercontinent connu, la Rodinia, se serait fragmenté il y a environ 750 millions d’années. Ces fragments se rassemblèrent au paléozoïque pour former la Pangée, qui se divisa ensuite en deux autres supercontinents, la Laurasia au Nord et le Gondwana au Sud. Il semblerait que les supercontinents se forment par cycles, se rassemblant et se fragmentant par le jeu de la tectonique des plaques tous les 400 à 500 millions d’années : c'est le cycle de Wilson. Récemment, les professeurs Rogers et Santosh ont émis l’hypothèse de l’existence de la Columbia, un supercontinent encore antérieur qui se serait formé et divisé entre 1,8 et 1,5 milliard d’années. Les géologues ont identifié dans les supercontinents un nombre important de masses continentales qui sont les nôtres aujourd'hui, mais ce ne sont là que des repères car le découpage actuel de nos masses continentales n'existe que depuis la dislocation de la Pangée et l'ouverture de l'Atlantique il y a 200 Ma1. Actuellement, on peut définir comme supercontinents l’Eurasie, l’Afrique–Eurasie (encore appelée Afro-Eurasie) et les Amériques.
Source : Wikipédia
La Pangée (prononcé en français : /pɑ̃.ʒe/) est un supercontinent formé au Carbonifère de la collision de la Laurussia et du Protogondwana et ayant regroupé presque l'ensemble des terres émergées. Au Trias, il s'est morcelé en Laurasia au nord et Gondwana au sud.
Source : Wikipedia